Retour sur l'histoire de Kei Office
Tout le monde connaît Keiichi Tsuchiya. Pilote vedette à la carrière atypique, le "Drift King" est une des personnalités du sport auto préférées des amateurs de japonaises qui a notamment beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la Toyota AE86. On aurait presque tendance à l'oublier aujourd'hui, mais celui qui a fêté fin janvier ses 60 ans a aussi joué un rôle dans le monde de la customisation et de la préparation nippones par le biais de sa propre enseigne : Kei Office.A l'époque où il fonde son entreprise dans la seconde moitié des années 1980, il est l'un des premiers pilotes de drift à se lancer dans le business de la pièce performance, avant Orido (Ridox) ou Nomuken (Uras) pour ne citer qu'eux. Située dans une petite ville de la préfecture de Nagano, la boutique distribue alors certaines des plus grandes marques japonaises, mais aussi des produits aux couleurs de Dorikin : stickers, vêtements, volants, pommeaux, échappements, suspensions, jantes et même kits carrosserie !
Dans les années 1990, Dorikin choisit une Silvia S14 qu'il équipe d'un kit aéro et de jantes Kei Office KS-05R (en plus d'autres équipements siglés de sa marque) puis une NSX qui profitera du même type de traitement, avec entre autres des jantes Kei Office KS-03.
Ces deux icônes de la préparation "street" apparaîtront dans les émissions Best Motoring et dans le jeu vidéo Shutokou Battle R :
En 2005 justement, Keiichi Tsuchiya décide de revendre sa marque à DG-5, société de suspension proche du pilote située à quelques encablures de la boutique Kei Office. C'est un nouveau départ, mais aussi la fin d'une belle aventure qui aura marqué toute une génération de fans du célèbre pilote japonais !
Crédit photos : Tomo's HomePage / BIRD FACTORY / NISHINOKYO☆BASE / Aoshima / Google Maps
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